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Victoria C. d'Estaing
TOURMALINE NOIRE
Victoria C. d'Estaing
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TOURMALINE NOIRE


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Sujet: sorry seems to be the hardest word (adoria)   Lun 22 Fév - 23:33

sorry seems to be the hardest word
ADONIS & VICTORIA
Victoria était passée maîtresse dans l'air de dissimuler ses émotions et pensées profondes; ou du moins, ce qu'elle laissait paraître était ce qu'elle choisissait de laisser paraître. Rien de plus, rien de moins. Elle soignait tout, de son apparence à sa moindre petite expression, gardait ses secrets et ses doutes pour elle. Mais ce jour-là, ce n'étaient pas les petites robes et les bottines qui allaient dissimuler le fait qu'elle était d'une humeur massacrante. Tout le monde l'avait senti. Pas étonnant. La température chutait de plusieurs degrés dès qu'elle entrait dans une pièce, tellement elle cultivait sa froide colère. Heureusement, l'escrime avait le mérite de dissimuler les traits de son visage sous l'horrible masque qu'on les obligeait à porter. C'était bien le seul mérite de l'activité d'ailleurs. Si encore elle pouvait en profiter pour blesser Adonis, passait encore, mais son manque profond de compétences en la matière ne lui en laissait pas l'occasion. Ce qu'il n'allait probablement pas manquer de lui faire remarquer, d'ailleurs, puisqu'il ne faisait que ça de ses journées.

Les dernières paroles que lui avait adressées son partenaire lors de leur précédente rencontre lui tournaient encore dans l'esprit comme autant de bris de verre qui la blessaient, encore et encore. Certes, elle avait foiré leur mission. Certes, elle avait grillé leur couverture. Certes, par sa faute, ils avaient été exposés. Certes. Mais ce n'était pas une raison. Il n'avait aucun droit. Aucun. Ils n'avaient rien choisi, dans cette histoire, et ils faisaient avec. Rien n'autorisait Adonis à s'adresser à elle comme il l'avait fait. Résultat? Elle avait laissé mijoter sa colère pendant des jours, jusqu'à ce qu'elle soit bien obligée de le fréquenter de nouveau pour cet entraînement dans lequel elle se ridiculisait avec brio. D'où l'humeur massacrante.

Elle ne lui avait pas adressé un mot, ne lui avait pas accordé un regard. Il ne méritait pas tant d'attentions de sa part, ne l'avait jamais mérité. Adonis était son binôme, un nom sur un contrat, et ça s'arrêterait là. A une époque, il avait fait des pieds et des mains pour pouvoir changer de partenaire. Ce qu'il ignorait, c'était qu'elle en avait fait de même de son côté. Elle refusait de se retrouver coincée avec ce sale type. Pas le choix. Elle se contentait de passer sa rage sur lui, sans aucun style, via l'escrime. Ce qui était royalement vain, puisqu'il était infiniment plus doué qu'elle, ce qui lui laissait largement de quoi parer la moindre de ses désastreuses et furieuses attaques. Jusqu'au moment inévitable et prévisible, où le fleuret avait fini par s'envoler de ses mains (pour la sixième fois), arrachées par une botte d'Adonis et son manque catastrophique de talent. Sans parler de son manque notoire de concentration, et sa respiration sifflante. Ses poumons brûlaient, tout comme son sentiment terrible d'humiliation. Elle avait eu sa dose. Alors elle retira son masque et le laissa tomber au sol, en essayant de reprendre son souffle, avant d'essuyer une goutte de sang qui perlait à ses lèvres - parce qu'il était hors de question que quiconque ne voie ça. Ca suffisait. Elle n'allait pas poursuivre cette mascarade d'entraînement, à prétendre qu'Adonis et elle étaient une équipe. Ce qu'ils n'avaient jamais été et ne seraient jamais.
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Adonis de Beauvilliers
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Adonis de Beauvilliers
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Sujet: Re: sorry seems to be the hardest word (adoria)   Ven 26 Fév - 23:40

Si l'escrime était la discipline qu'Adonis aimait sans doute le plus, ça n'en était pas pour autant celle qui lui donnait le plus de plaisir lors des entraînements. Pourquoi ? Parce qu'il n'avait pas aucunement l'impression de s'améliorer ou de s'entraîner, tellement il était simple de gagner contre sa partenaire. Déjà, parce que cette dernière disposait d'un niveau on ne peut plus médiocre en la matière - depuis le temps le jeune homme s'était dit que les choses changeraient avec le temps mais il n'en était rien ; et pourtant ce n'était pas faute d'avoir tenté de lui apprendre - mais en plus, car Victoria ne faisait aucun effort. Vraiment, Adonis aurait presque préféré se battre contre de véritables ennemis, qui lui donneraient sans doute, un peu de fil à retordre. Parce que là, clairement, il se lassait, il était lassé. De devoir faire une pause toutes les cinq minutes et de faire semblant, parfois, pour qu'elle puisse au moins marquer un point ou deux.

Mais cette fois, c'était pire que d'habitude. Pire que tout. Non seulement, parce que même si sa binôme ne lui avait pas adressé un seul mot, il pouvait sentir sa mauvaise humeur à des kilomètres. Et par dessus tout parce que ses performances s'avéraient être encore plus insignifiantes que d'ordinaire. À vrai dire, il ne comprenait même pas que cela soit possible d'être aussi peu doué, surtout depuis le temps qu'ils pratiquaient. Mais pour cette fois, le de Beauvilliers s'était retenu de porter un jugement - du moins oralement - et de la vanner sur le sujet, parce qu'il savait très bien que ça ne ferait que mettre de l'huile sur le feu. Après tout, ça faisait quoi, une semaine ? qu'ils ne s'étaient pas parlés ni adressés un seul mot, par sa faute. Comme à son habitude, la colère avait pris le dessus sur la raison et le jeune homme s'était emporté, bien trop, à un tel point que ses paroles envers sa partenaire avaient dû paraître des plus crues et blessantes. Alors oui, jusqu'à maintenant, il avait préféré laisser couler, pensant peut-être que la colère lui passerait, ce qui n'était pas le cas, visiblement.

Quand un énième coup vint extirper le fleuret des mains de la jeune femme, Adonis se recula simplement afin d'éviter de se le prendre en pleine figure. Il avait beau avoir un masque, ce n'était pas une raison - fier ? peut-être un peu. Il la regarda retirer son masque - ce qui confirma bien ce qu'il pensait quant à son humeur du jour - avant d'en faire de même, après avoir posé sa lame sur le sol. Ses yeux bleus posés sur Victoria, l'observant sans dire un mot - il n'était pas suicidaire non plus, hein - le diamant détourna son regard un instant afin de s'adresser à leur professeur qui se trouvait dans l'entrée de la salle. "Je pense que nous en avons fini pour aujourd'hui." C'était même certain. Et de toute manière, Adonis ne voyait pas l'intérêt de continuer, ça ne servait strictement à rien dans de pareilles conditions. Pas tant qu'elle ne serait pas calmée, pas tant qu'elle ne pouvait pas se concentrer, pas tant qu'ils n'avaient pas régler leur petit différent. Tournant à nouveau la tête vers la brune vers qui il avait fait quelques pas, il s'exprima enfin :  "Tu devrais aller prendre l'air, ça te ferais du bien." Ouais bon, non, il n'allait pas s'excuser pour son comportement de la dernière fois, parce qu'il en était tout bonnement incapable. De prononcer les simples mots Je. Suis. Désolé. Il était bien trop fier pour cela et ça, Victoria devait bien le savoir. Mais ça ne l'empêchait pas de pouvoir se faire pardonner à sa manière. S'il ne pouvait le dire explicitement, il pouvait le montrer. Et pour ça, le jeune homme avait déjà quelques idées derrière la tête.
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Victoria C. d'Estaing
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Sujet: Re: sorry seems to be the hardest word (adoria)   Lun 29 Fév - 22:24


Elle n'attendait rien de la part d'Adonis. Elle le connaissait assez pour savoir que Môssieur n'allait jamais lui faire l'insigne honneur de s'abaisser à lui présenter des excuses. Môssieur était même tellement obnubilé par sa petite personne pour se rendre seulement compte qu'il l'avait blessée. Elle avait fait une erreur, et il avait été blessant. Et elle ne doutait pas un seul instant qu'il ait pensé chacun des mots qui étaient sortis de sa bouche. Après tout, c'était ce qu'il faisait de mieux, pas vrai? L'humilier. L'escrime n'était qu'une ligne de plus à la longue liste des nombreuses blessures qu'il avait fait subir à son orgueil. Et, lorsqu'on était aussi fier qu'elle l'était, chacune de ces humiliations était un souvenir brûlant qu'elle n'oublierait probablement pas. Plus brûlant encore que la douleur dans ses poumons, qui l'étouffait un peu plus chaque jour - et qui la convainquaient toujours un peu plus que sa propre fin approchait; elle ne savait pas ce dont elle souffrait, et ne tenait pas à le savoir. Plus brûlant encore que les doutes qui l'assaillaient, sans lui laisser un instant de répit. Elle ne savait pas à qui se fier. Certainement pas à lui.

"Je pense que nous en avons fini pour aujourd'hui." Crétin. Visiblement, Môssieur avait décrété que son propre égo était suffisamment gonflé à bloc pour la journée. Crétin. Tout ce qu'il méritait, c'était leur prochain cours d'équitation, et, avec un peu de chance, sa jument Perséphone allait en profiter pour lui botter les fesses et lui prouver qu'elle était bien plus douée qu'il ne le serait jamais. Crétin. Elle ne lui accorda pas un regard, s'appliquant soigneusement à ne pas lui accorder ne serait-ce qu'une bribe de son attention. Elle avait réussi avec succès pendant près d'une semaine - parce qu'elle ne l'avait pas vu du tout, même quand elle était venue pour élapser quotidiennement, accessoirement - et n'avait pas l'intention de relâcher ses efforts un seul instant. Déterminée, elle? Certes. Butée, tête de mule et rancunière? Définitivement. En attendant, l’initiative d'Adonis prouvait qu'il avait noté qu'elle était encore plus nulle que d'habitude - preuve ultime que c'était encore possible - et qu'il était assez malin pour en venir à la conclusion qu'ils n'arriveraient à rien tant que le problème ne serait pas réglé. S'il attendait qu'elle fasse le premier geste dans sa direction, il pouvait toujours courir. On verrait des empires s'écrouler avant qu'elle ne fasse le premier pas. Question de principes. Et d'orgueil, accessoirement. "Tu devrais aller prendre l'air, ça te ferais du bien." Incroyable. Il était déjà au fond du gouffre de son estime, et il creusait encore, le bougre. Un tel talent, c'était inné. Elle retint la flopée de jurons qui vinrent à ses lèvres et le "Casse-toi une jambe, ça me ferait énormément de bien" qu'elle mourait d'envie de lui jeter à la figure. Pas un mot. Elle ne lui dirait rien. On lui avait un jour dit qu'il n'y avait rien de plus éloigné de l'affection que l'indifférence. Haïr quelqu'un, c'était déjà lui accorder assez d'importance pour mériter qu'on éprouve un sentiment fort et violent à son égard, et ça, Adonis n'en était pas digne. Non pas qu'elle le haïssait, en soit. Mais il était insupportable. Et il méritait une bonne centaine de gifles. Et il ne faisait que la décevoir, à chaque fois qu'elle se disait qu'elle pouvait essayer de leur donner une chance, de former une équipe - bancale, certes, mais une équipe quand même. Il la décevait sans cesse. Et lui prouvait constamment qu'elle avait tort, et qu'ils ne seraient pas une équipe. Il lui avait prouvé dès le début, non? Alors il ne méritait pas une once de son attention. Plutôt mourir. Ce qui arriverait probablement bien assez tôt, en y repensant. En tous cas, s'il en venait à se briser tous les os, elle doutait d'avoir assez d'abnégation pour en venir à lui retirer sa douleur, et à la porter à sa place. Pas pour lui. Elle ne put en revanche d'empêcher de lui décocher son Regard-Qui-Tue-Numéro-734 avant de le contourner et de se diriger vers la sortie. "Va te faire voir, de Beauvilliers." Bon, ça lui avait échappé, mais ça arrivait à tout le monde d'avoir ses faiblesses.

Elle parcourut les couloirs au pas de course, offrant un visage suffisamment agressif à n'importe qui la croisant pour les dissuader de seulement avoir l'idée de lui poser des questions. Et elle quitta enfin le bâtiment, et respira l'air frais de mars à pleins poumons, en réalisant à quel point elle avait eu le sentiment d'étouffer. Elle toussa encore un peu, constata avec satisfaction l'absence de sang - c'était déjà ça - et s'attela à respirer calmement. Sur ce point, Adonis avait raison, finalement. Ca lui faisait du bien. Elle n'arriverait à rien tant qu'elle n'aurait pas réussi à se calmer. Et elle n'allait pas lui faire le plaisir de s'étouffer et de mourir juste parce qu'elle se serait mise en colère par sa faute. Jamais. Il allait bien l'avoir sur le dos pendant encore les quelques rares années qui lui resteraient à vivre, et ne pourrait pas changer de binôme. On ne se débarrassait d'elle si facilement. Elle était une d'Estaing, non mais.
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Adonis de Beauvilliers
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Sujet: Re: sorry seems to be the hardest word (adoria)   Ven 4 Mar - 23:51

"Va te faire voir, de Beauvilliers." tels furent les mots de la jeune femme. Et à vrai dire, Adonis n'en attendait pas moins, en fait il n'avait même pas espéré une réponse de sa part alors dans un sens, on pouvait dire que c'était déjà ça. Elle lui avait offert son regard le plus noir mais au moins, elle l'avait enfin regardé. Miracle, depuis le temps, il fallait bien que ça s'arrange un jour ou l'autre. Même si ce n'était encore que le début, le diamant savait très bien que Victoria finirait par lui reparler, vraiment, de manière plus ou moins normale - à leur façon quoi - et qu'il gagnerait. Parce que c'était dans ses habitudes, de toujours tout réussir et ce, même s'il y avait des obstacles sur son chemin ou que la difficulté s'avérait être présente. Alors, un sourire mêlant amusement, arrogance, satisfaction et mesquinerie - oui oui, c'est possible - se dessina sur le visage du jeune homme tandis qu'il regardait sa partenaire sortir de la salle d'entraînement, sans rien dire de plus. Pfiou, elle avait vraiment un sale caractère, pire que toutes les autres femmes qu'il connaissait - et dieu sait qu'il en connaissait. Non vraiment, il se demandait encore, après toutes ces années, qui avait eu la bonne idée de les mettre ensemble. Ça en était à devenir fou, parfois. Souvent même. Trop souvent. Enfin soit. Après s'être changé et avoir rangé les fleurets, le de Beauvilliers quitta les lieux à son tour, traversa les nombreux couloirs - sans aucune trace de la demoiselle, étrangement - puis passa la porte d'entrée pour retomber sur... et bah Victoria justement. Les mains dans les poches, il la regarda un instant, le même sourire naissant sur son joli minois, avant de prendre la parole : "Tiens, on dirait que j'avais raison, finalement." Comme quoi, elle l'avait peut-être écouté, finalement. Ce qui ne pouvait que le faire sourire, évidemment. Et donc, agacer la brune davantage. Un vrai cercle vicieux, duquel ils n'étaient pas prêts de sortir, malheureusement pour eux.

Détournant le regard, le de Beauvilliers observa un instant les alentours avant de reposer ses yeux bleus sur Victoria. Il la détailla un instant, son sourire s'agrandissant en se rendant compte qu'elle était encore vêtue de sa tenue de combat. "Jolie tenue, au fait." Le regard qu'il lui avait lancé en disait long mais il fallait qu'il fasse une remarque. C'était dans sa nature, il avait beau essayer, c'était à s'en mordre les doigts, vraiment. Oui, il se moquait d'elle, mais non, ça n'était pas méchant. Juste de la taquinerie ? Et puis c'était tellement simple, avec la d'Estaing qu'il avait parfois l'impression qu'elle le faisait exprès. Alors elle pouvait lui en vouloir si elle le voulait mais elle ne pourrait pas le changer sur ce point. Même sur les autres d'ailleurs. Adonis de Beauvilliers resterait Adonis de Beauvilliers, qu'importe ce que les autres pouvaient en penser. C'était comme ça et c'était tout. "Non vraiment, ça te va très bien." Lui en rajouter une couche ? Non pas du tout. Ou peut-être juste un peu, alors. Mais c'était tellement drôle, jouissif, exaltant. Enfin bref, vous avez compris. Peut-être que ça l'énerverait, peut-être pas. Si ça se trouve, elle trouverait ça drôle, même s'il n'y comptait pas trop. Avec Victoria, on ne savait jamais, après tout. Et c'était bien ça le problème.


Dernière édition par Adonis de Beauvilliers le Dim 6 Mar - 20:46, édité 1 fois
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Sujet: Re: sorry seems to be the hardest word (adoria)   Sam 5 Mar - 19:57


C'était terrible, tout de même. Elle avait fermé les yeux, profitant du jeu de lumière du soleil derrière le voile de ces paupières, et tout ce à quoi elle pensait, c'était de trouver une manière efficace et discrète d'assassiner Adonis sans se faire prendre - même si elle pourrait toujours plaider la légitime défense. Alors qu'elle était la tourmaline, et que son job à elle, c'était de protéger, d'épargner la douleur, ce genre de choses. Elle n'aurait même pas su dire pourquoi son partenaire l'énervait autant, parce que clairement, il n'aurait pas dû avoir autant d'emprise sur elle. Elle ne l'appréciait même pas. Ce n'était pas comme s'ils étaient amis, ou n'importe quoi. Ils n'étaient qu'un contrat. Elle n'aurait pas dû se sentir aussi blessée, aussi trahie. Mais c'était d'Adonis, dont on parlait. Et Adonis ne connaissait pas d'obstacles. S'il voulait la blesser, il y parvenait, point barre.

A croire également qu'il ignorait toutes notions de délicatesse et de tact. Entendre sa voix dans son dos, alors même qu'elle commençait à s'apaiser, la fit se crisper et serre la mâchoire. "Tiens, on dirait que j'avais raison, finalement." Evidemment. Elle aurait dû se douter qu'il ne pourrait pas s'empêcher de la suivre, et qu'il serait totalement incapable de la laisser en paix. C'était terrible, quand même. Un tel acharnement ne pouvait qu'être inscrit dans les gènes du de Beauvilliers. Incroyable, quand on pensait qu'elle appréciait énormément Eliott, et que son homologue tourmaline avait réussi à être le petit frère de ce casse-pieds de première d'Adonis. Les miracles de la génétique, très probablement. Le même type de miracle qui avait fait que, sur sa fratrie, ils étaient trois à être porteurs de gène - et dotés de pouvoirs, en prime. Le même type de miracle qui faisait qu'elle n'avait plus qu'une quinzaine d'années à vivre. La poisse ultime. A la pensée de devoir passer ces quinze années collée à Adonis et son fiancé blond, elle eut brusquement envie d'achever cette mascarade immédiatement. Avec un poignard, préférentiellement. Jolie fin théâtrale - façon Juliette, sauf qu'elle, elle aurait bien piétiné Roméo avant ça. A pieds joints. Et en talons. Non mais. Bastian était le seul homme de sa vie, et sans lui, clairement, son estime de la gent masculine serait au niveau du neuvième cercle des enfers de Dante. Elle n'était pas bête. Pas bête du tout. L'une des raisons pour lesquelles elle réussissait (presque) toujours à s'en sortir, en mission, était qu'elle connaissait les coeurs humains, leurs espoirs, leurs peurs, et leurs désirs. Qu'elle planifiait toujours trois coups à l'avance. Elle savait parfaitement que leur petit jeu touchait à sa fin. Ils ne pourraient pas continuer sur cette voie. Ils étaient enchaînés l'un à l'autre, et lui en vouloir comme elle le faisait ne ferait qu'accélérer le moment fatidique de sa propre fin. Un grain de sable dans l'engrenage, et leurs missions foireraient toutes à coup sûr, et il était indubitable que l'un d'eux finisse blessé - ou pire. Mais Adonis n'avait pas gagné pour autant, oh que non. Elle s'inclinait peut-être pour cette bataille, mais c'était stratégique, elle gardait la main, et elle gagnerait la guerre. Alors elle roula des yeux, pivota sur elle-même jusqu'à se trouver face à lui et croisa ses bras sur sa poitrine, sans cesser de le fusiller du regard. Et clairement, voir le sourire et le regard d'Adonis l'irrita encore plus. "Jolie tenue, au fait." Crétin. Tout ça parce que, toute à sa colère et à sa sortie théâtrâle, elle n'avait pas pris le temps de se changer. Espèce de sale goujat. S'il pouvait non seulement se casser la jambe, mais en plus se prendre un piano en pleine figure, elle serait au comble de la félicité. Elle n'était pas si exigeante, si? Le Père Noël pouvait bien lui accorder ça. "Non vraiment, ça te va très bien." Il le faisait exprès, bien sûr. Il mourrait d'envie de la voir s'énerver. Visiblement, le petit numéro d'indifférence glaciale qu'elle lui avait joué ne lui avait pas trop plu. Bien fait pour lui. S'il se faisait toujours un immense plaisir de l'énerver, elle, elle se faisait toujours un plaisir de lui couper l'herbe sous le pied. Alors ce fut avec un malin plaisir qu'elle laissa son visage se détendre, illuminé par le large sourire qui s'y affichait. Le sourire ravi, dévoilant toutes ses dents, qui lui faisait toujours avoir tout ce qu'elle voulait. Parce qu'elle pouvait être un vrai petit rayon de soleil, quand elle s'y mettait. "Tu trouves? Tu es un tel amour, Donny." Bon, c'était méchant, mais lui, il la surnommait bien Vicky, alors qu'elle détestait ça. A la guerre comme à la guerre. Puis elle pivota sur elle-même feignant de lui faire admirer la beauté de sa tenue d'escrime. "C'est très tendance, ce printemps. 100% mauvais goût, et 100% sueur. Je suis tellement ravie que ça te plaise." Elle lui adressa un regard malicieux, qu'elle ne pensait pas le moins du monde (elle était encore occupée à l'étrangler en pensée), et prit bien le temps de le détailler, lui. "Tu n'es pas mal non plus, mais tu aurais beaucoup plus de succès si tu adoptais le même style que moi. Je t'assure. On se pâmerait à tes pieds." Elle ne lui pardonnait pas. Elle ne lui offrait même pas une trêve. Ce n'était qu'un repli stratégique. Pour sa survie, pour leur survie à tous les deux. Sinon, ils tomberaient, comme le roi et la reine d'un jeu d'échec, et ils auraient tous les deux perdu la partie. Et elle avait bien l'intention de gagner.
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Adonis de Beauvilliers
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Sujet: Re: sorry seems to be the hardest word (adoria)   Dim 6 Mar - 23:42

En voyant Victoria faire volte-face pour le regarder - enfin - Adonis ne put contenir le sentiment de fierté qui se lisait désormais sur son visage. Après tout, il avait de quoi se sentir victorieux, il avait réussi à retrouver l'attention de sa partenaire qui s'était décidée à ne plus faire semblant de ne pas le voir. Sûrement parce qu'elle avait compris qu'il ne lâcherait pas l'affaire. Non seulement parce qu'il était le diamant mais en plus, un de Beauvilliers alors abandonner, lui ? Jamais. Qu'importe l'enjeu ou l'importance de la situation, Adonis ne pouvait se permettre de baisser les bras, ce serait considérer la chose comme un échec et le garçon refusait d'échouer, ça ne faisait pas partie de son vocabulaire. Alors oui, même si le regard qu'elle lui lançait était des plus menaçant, ça n'avait absolument aucune importance pour lui. Ce n'était pas comme s'il avait l'habitude, surtout venant de la part de la d'Estaing. Sa réponse, à lui ? Un agréable et charmant sourire, comme toujours, qui ne le quittait quasiment jamais. S'il savait que ça en faisait craquer plus d'une, il savait aussi que ça en énervait certains. Raison de plus pour continuer. Plongeant ses yeux bleus dans ceux de Victoria, il continuait de la fixer en retour, n'ayant aucunement l'intention de la laisser tranquille. Mais lorsqu'il vit le visage de la jeune femme s'illuminer, avec un immense sourire en prime - très joli d'ailleurs - son expression changea légèrement, ne s'attendant pas à ce genre de réaction de la part de la brunette. Les sourcils légèrement froncés, le menton baissé, il cherchait l'erreur. C'était une blague ? Ça ne pouvait pas être si simple que ça. Elle ne pouvait pas lui avoir pardonné et fait table rase de ce qu'il s'était passé grâce à un simple compliment - qui ne s'avérait même pas en être un puisque, plutôt moqueur. "Tu trouves? Tu es un tel amour, Donny." Ah, voilà qui était déjà mieux. L'espace d'un instant, le doute s'était emparé du jeune homme. Mais le surnom qu'elle venait d'utiliser à son sujet éclaira ses pensées. Si elle l'avait appelé comme ça, c'était en référence au surnom que lui, employait uniquement dans le but de taquiner - ou énerver, selon le point de vue - Victoria. M'enfin, son attitude restait des plus étranges et le de Beauvilliers avait du mal à la comprendre, encore plus maintenant que d'ordinaire.

"C'est très tendance, ce printemps. 100% mauvais goût, et 100% sueur. Je suis tellement ravie que ça te plaise." Cette fois, c'est un petit sourire amusé qui prit place sur son visage alors qu'il l'observait faire son petit numéro. Même s'il doutait de la sincérité de la jeune femme, Adonis devait bien reconnaître qu'il était plus agréable de lui parler en cet instant précis que lorsqu'elle se montrait d'une humeur massacrante - très souvent, en somme. Certes, ça le faisait rire de voir qu'il pouvait avoir un si grand impact sur elle mais par moments, le de Beauvilliers ne demandait qu'à pouvoir discuter avec sa partenaire, des plus normalement possible. Ils étaient censés former une équipe, après tout. Et s'il ne l'embêtait pas elle, il trouverait toujours quelqu'un d'autre pour prendre sa place. Alors puisque Victoria semblait, disons... plus "apte" à écouter que dix minutes auparavant, peut-être pourrait-il tenter d'arranger la situation ou du moins, de marquer quelques points. "Tu n'es pas mal non plus, mais tu aurais beaucoup plus de succès si tu adoptais le même style que moi. Je t'assure. On se pâmerait à tes pieds." Et voilà qui le confirmait. Des compliments - même faux - de la part de la d'Estaing alors qu'ils étaient en mauvais termes, cela relevait du miracle. Nouveau sourire, ironique cette fois, alors qu'il s'approchait de l'oreille de la jeune femme pour lui glisser : "Oh mais c'est déjà le cas, crois-moi." Il lui adressa un regard certain tout en se reculant lentement pour revenir à sa position de départ. Non cette fois, aucune pointe d'arrogance à noter, vraiment. Ses paroles suffisaient à elles seules. Mais soit, puisqu'elle était calmée, le moment était venu de passer à la seconde étape.  "J'ai entendu dire qu'ils repassaient un grand classique au ciné ce soir, ça te tente ?" Victoria avait besoin de se changer les idées et pour ça, rien de mieux qu'une petite sortie en ville. Loin de la loge, là où ils n'auraient à penser ni aux missions, ni à tout le reste. Parce qu'il comptait l'accompagner, c'était un peu le but, d'ailleurs. Passer un moment dans d'autres circonstances que celles habituelles, voilà l'idée. C'était aussi sa manière à lui de d'excuser, dans un sens ou plutôt de lui montrer qu'il avait compris l'erreur qu'il avait faite. Adonis venait de jouer ses cartes, c'était désormais à elle d'en faire de même.
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Sujet: Re: sorry seems to be the hardest word (adoria)   Mer 9 Mar - 22:21


Elle était une manipulatrice hors pair. Elle alignait les gens sur son échiquier comme de vulgaires petits pions, et jouait sa partie - et gagnait. Elle ne se laissait jamais prendre à son propre jeu. Jamais. Seulement, un instant, elle se prit à croire qu'Adonis et elle étaient amis, qu'ils pouvaient échanger librement et plaisanter ensemble. Un instant. Jusqu'à ce que la réalité la frappe en pleine face, et qu'elle se souvienne de ce qu'il lui avait fait. Alors elle serra la mâchoire et se retint de le frapper lorsqu'il vint lui souffler des mots à l'oreille. "Oh mais c'est déjà le cas, crois-moi." Se prétendit à elle-même que ce geste ne l'avait pas déstabilisée, pas même un tout petit peu. Elle était une excellente menteuse, après tout - même capable de se mentir à elle-même. D'accord, elle avait été troublée, juste un instant. Mais le masque ne se fissura pas. Son sourire s'élargit encore, et elle soutint le regard d'Adonis, intensément, parce qu'il était tout bonnement hors de question qu'elle soit la première à détourner les yeux. Yeux bleus contre yeux bleus, obstination contre volonté, orgueil contre orgueil. Mais les mots d'Adonis l'amusèrent. Parce qu'il ne doutait même pas de son immeeeeeense charme, le bougre. Môssieur s'imaginait être si irrésistible que personne ne pourrait lui résister. Tss. Il se mettait le doigt dans l'oeil - il se le mettait même jusqu'au coude, à ce stade. Alors elle détacha ses cheveux avec un grand sourire et commença à esquisser un grand cercle autour de lui, façon chat s'apprêtant à boulotter une souris, sans le lâcher des yeux. "Oh que non, très cher. Tu ne m'as pas à tes pieds. Echec de ta mission de conquête du monde. Navrée de détruire tes rêves, Donny. Tu t'en remettras?" Elle feignit alors une moue désolée - et éclata de rire. C'était tellement de talent - son éclat de rire n'avait même pas paru forcé pour un sous. Tellement de naturel. Elle méritait l'Oscar de la meilleure actrice. Parce que cette discussion avec Adonis n'était pas drôle. Si?

"J'ai entendu dire qu'ils repassaient un grand classique au ciné ce soir, ça te tente ?" Alors là, Môssieur réussit à lui couper l'herbe sous le pied, et, un bref instant, elle ne sut quoi penser - et se reprit heureusement très vite. Une simple ombre fugace sur son visage, un bref éclat de surprise dans ses yeux, imperceptibles à qui la connaissait mal. Adonis voulait l'inviter au cinéma. Sérieusement. Comme si elle et lui pouvaient aller au cinéma ensemble. Ensemble. Ils n'étaient pas un "ensemble". Bien sûr, ce n'était pas qu'elle avait honte d'être vue au cinéma avec Adonis - parce que, clairement, il n'y avait pas de quoi; au contraire, même - mais parce qu'elle n'avait pas la moindre envie de passer du temps avec lui. Elle n'avait pas envie de jouer cette comédie plus longtemps. Elle avait accepté d'opérer un retrait, de feindre s'incliner et ne pas lui en vouloir. Ce qui ne signifiait pas qu'elle acceptait de prétendre qu'elle et lui étaient amis. Et pourtant, elle n'était ni aveugle, ni idiote; et elle savait clairement reconnaître une offrande de paix. Adonis ne s'excuserait pas, et ça, elle le savait très bien. Il ne s'excusait jamais. Mais il prenait visiblement sur lui de se racheter. Ce qui la fit hésiter. Contrairement à ce qu'on disait souvent, elle n'était ni cruelle, ni sans coeur. Tout ce qu'elle avait à faire, c'était tendre la main et accepter la trêve. Renoncer à sa colère et son envie de vengeance. Et ça, elle n'était pas sûre d'en avoir envie. Mais elle n'était pas sûre non plus qu'Adonis et elle retrouvent leur équilibre sans ça, et elle ne tenait pas à mourir en mission encore plus prématurément que ce qui était déjà prévu pour elle. Mais il y avait un moyen qu'elle fasse une pierre deux coups. Ce qui lui plaisait définitivement. Alors elle afficha un petit sourire à la Adonis - parce que Môssieur n'était pas le seule à en avoir la maîtrise, non mais - et rétrécit le rayon de son cercle, jusqu'à se trouver directement face à lui. "Adonis de Beauvilliers me propose un rendez-vous? Seigneur, il va neiger. J'ai toujours su que tu en rêvais, très cher."" Puis elle lâcha un petit rire, couplé à un regard moqueur qui trahissait bien le fait qu'elle ne pensait pas un mot de ce qu'elle disait. "Mais soit. Laisse-moi exaucer ton voeu. Mais j'ai deux conditions. Je dois passer essayer des vêtements, je me suis engagée, et je ne me défilerai pas pour toi. Et secondo, je n'ai pas pris de panier pique-nique pendant mon élapsage et je meurs de faim, alors tu vas me faire le plaisir de m'inviter manger, en plus de ça. Non négociable." Elle ponctua sa phrase d'un effleurement de l'index sur la joue d'Adonis, esquissa une moue satisfaite et fit demi-tour, sans même attendre sa réponse. Elle pouvait bien se permettre de jouer à ce petit jeu avec lui. Elle refusait de laisser quiconque trop s'attacher à elle - pas étonnant, quand on connaissait sa triste destinée - et il était évident qu'avec Adonis, il n'y avait pas le moindre risque. Sans accorder de regard à ceux qui la croisaient, elle regagna les vestiaires, où elle put enfin se débarrasser de son horrible tenue d'escrime, se doucher, et se changer. Elle était une d'Estaing, que diable, et elle avait une classe naturelle. Et surtout avec une robe fleurie printanière - qui avait de quoi surprendre à cette période de l'année -, un blouson de cuir clair et des tennis en cuir immaculées. Les filles ne seraient pas les seules à se retourner sur Adonis et elle - elle était peut-être la tourmaline, sombre et mystérieuse, mais elle aussi, elle attirait les regards, quand elle le voulait. Elle était simplement moins tape-à-l'oeil que ce fichu diamant d'Adonis. Qu'elle rejoignit avec un regard impérieux. "J'espère pour toi que tu as accepté les termes du marché, Donny. J'ai besoin de me changer les idées." Se vider la tête de ses doutes, de ses peurs, de ses colères - et essayer de passer un bon moment, même si c'était avec lui.
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