AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
welcome message
Bienvenue sur ITP, forum fantastique où la magie des pierres précieuses vous emmène à la rencontre du passé!
Pensez à jeter un coup d’œil aux annexes et aux scénarios pour faire plaisir à un de nos membres chéris ♥
N'oubliez pas que vous avez 7 jours pour terminer votre fiche.
long live itp
N'oubliez de voter régulièrement sur les topsites
Mais aussi, remontez régulièrement le sujet Bazzart
pour attirer les futurs membres et faire vivre le forum
Respecter les tendances des pierres est primordial.
Chaque famille a été pensée avec une caractéristique dominante.
Les traîtres dans la famille des traîtres, les maudits chez les maudits et ainsi de suite!
merci de respecter celle-ci.
Porter le patronyme d’une famille n’est pas obligatoire.
Vous pouvez être un de Montebello sans vous appeler de Montebello.
Il y a plusieurs raisons pour que votre nom ait été modifié. Soyez inventifs.
Il est fortement conseillés de porter votre propre patronyme.
attention aux noms de familles à particule
En effet, une particule (de, d') est un signe de noblesse et n'a donc aucune majuscule.
Veuillez respecter l'orthographe des noms de familles s'il vous plaît.
Plus de place dans l’une des familles, pas de panique.
Cela veut dire qu’elles sont toutes prises dans le présent.
Toutefois, les places du passé ne sont pas comptabilisées,
vous pouvez donc vous rabattre sur cette possibilité.
Choisir mon duo?
Deux possibilités s’offrent à vous.
Soit vous allez dans le sujet prévu à cet effet.
Soit vous allez directement demander sur la fiche de lien d’un membre.
Ma pierre, mon pouvoir.
Le pouvoir de la pierre s’obtiendrait en effectuant un test rp/mise en situation.
Les places étant limitées, nous voulons ainsi éviter trop d’inégalités
et surtout de donner le pouvoir à un joueur qui ne l’utiliserait pas, ou pas correctement.
Le Deal du moment :
Coffret dresseur d’élite ETB ...
Voir le deal
56.90 €

Partagez
 
Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another. Ft. Earleen
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

François De Lafère
HELIOLITE
François De Lafère
∮ ARRIVÉE A PARIS : 14/02/2016
∮ PARCHEMINS : 70
∮ HUMEUR : Joueur

∮ PSEUDO : FOREVERTRY†

HELIOLITE


Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another. Ft. Earleen Empty
Sujet: Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another. Ft. Earleen   Mer 17 Fév - 23:04

+ Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another +
Earleen x François

« Earleen et toi, vous devez vous rendre au bal masqué que donne Marie Antoinette à l’opéra. Date, le 20 janvier 1774. La jeune femme n’est pas encore Reine de France, elle rencontrera ce soir là, Axel de Fersen qui sera bien tard son amant… » J’écoutais la suite du discours du veilleur de la loge avec attention. Mais un détail m’avait interpellé, et je commençais déjà à m’inquiéter…  Dès que je fus sorti de la pièce, je m’emparais de mon téléphone portable pour envoyer un message à ma partenaire de saut. Certes, elle était devenue bien plus au fil des années qu’une simple « coéquipière » ; déjà nous étions amis, colocataire et très complice. « Rendez-vous dans la salle de danse de la loge, un petit entraînement s’impose. Je t’y attends ». J’envoyais le message à Earleen, et me dirigeait déjà vers la salle. Effectivement, nous élapsions de moins en moins – vu notre âge – et missions se faisait de plus en plus rare. Ce bal masqué était important, il ne fallait en aucun cas se faire remarquer. La danse n’était pas le cours que je préférais le plus, et pourtant j’avais beaucoup de grâce – une chose qui me venait de ma mère, une vraie De Beauvilliers – je connaissais chacune d’elle sur le bout des doigts. Un petit rafraîchissement ne nous ferait pas de mal, surtout lorsque chaque danse à son nombre de pas, et chaque époque à ses « codes ».

Je pénétrais dans la salle immense, très lumineuse avec ces grandes fenêtres de plus de deux mètres de haut.  Un parquet des plus luxueux, toujours entretenue à la perfection. Je cherchais parmi la longue liste une musique baroque collant à l’époque, et sélectionna quelques une d’entre elles. Tout en attendant l’arrivée de la jolie brune, je m’installais dans un des canapés « style Louis XV » de la salle. Rêvassant en scrutant les peintures sur plafond de la salle, je repris mes esprits lorsque la porte d’ouvrit. Je me redressais, un sourire se dessina sur mes lèvres quand Earleen pénétra dans les lieux. « J’aime quand tu accours dès que je t’envoie un message ! » Je m’avançais vers elle, et déposa un baiser sur sa joue. Je sais qu’elle va encore lever les yeux au ciel avec ma réflexion, mais à force, elle est habituée. « Je t’annonce la bonne nouvelle ? » Je la laissais arpenter la pièce, tout en la faisant languir. « Nous allons au bal masqué de Marie Antoinette. » J’étais comme un gamin, excité à l’idée de voyager à cette époque – les costumes, la musique, et la danse… « Je te propose un petit rappel des danses de l’époque, menuet, la gigue … » J’avais en tête chacune de ces danses, les pas défilaient déjà devant mes yeux… mais qu’en était-il de ma partenaire ?



✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
Revenir en haut Aller en bas

Earleen Norfolk
SAPHIR
Earleen Norfolk
∮ ARRIVÉE A PARIS : 13/02/2016
∮ PARCHEMINS : 135
∮ LOCALISATION : avec François dans un appartement bien trop grand pour deux
∮ PSEUDO : Oxalys

SAPHIR


Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another. Ft. Earleen Empty
Sujet: Re: Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another. Ft. Earleen   Jeu 18 Fév - 17:17

ancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another.
FRANÇOIS & EARLEEN
La musique résonnait entre les murs de la pièce. Le soleil en ce début d’après-midi traversait les fenêtres impeccablement propres, rendant la pièce, d’une clarté presque parfaite. Le son di violon franchissait mes oreilles, tandis que mon regard fixait les énormes miroirs face à moi, alors que j’exécutais mes pointes avec précision. Mon corps se mouvait de façon presque automatique en suivant à présent le piano qui venait de se mêler au violon. Mes mouvements se voulaient les plus fluides possible, faisant croire à un naturel des plus stupéfiant. Je ne sais combien de temps je venais de passer dans cette pièce, ni combien j’en avais passé tous cours depuis que François l’avait fait aménager pour moi. Quelle surprise cela avait été pour moi, il l’avait fait faire peu de temps après mon emménagement ici, avec lui, lors de mon anniversaire. Enfin plutôt de notre anniversaire ! Puisque nous étions nés le même jour, seule l’heure changée. Il aimait souvent me taquiner sur le fait qu’il était plus vieux que moi d’une heure, une toute petite heure !  Mais une heure qui avait fait la différence vis-à-vis de nos pierres. Évidemment, à côté du sien, mon cadeau pour lui était apparu comme bien pâle et misérable. Nous n’avions pas les mêmes moyens après tout, ni la même naissance. Bien que je savais la famille de mon père, riche ! Mais il était parti, en ne nous laissant rien. Acte qui en grandissant avait attisé une haine en moi, de sa personne. Haine qui s’était agrandie lorsque j’avais appris qu’il avait été auprès de ses petits enfants, presque du même âge que moi, et qu’il les avaient aimés et choyée... eux !

J’entendais la brève sonnerie de mon téléphone dans un coin de la pièce, alors que j’effectuais un piqué. C’était un mouvement que je connaissais par cœur, et pourtant, j’étais à présent déconcentrée et je ratais ma réception, retombant pied à plat, plutôt que sur mes pointes. Un soupir traverse ma gorge, alors que je passe mes doigts sur les paupières de mes yeux. Il faut vraiment que j’arrête d’emmener mon portable ici. J’avance vers la chaine Hi-Fi et j’en coupe la musique. Je ramasse ma bouteille d’eau et en bois une gorgée tout en attrapant mon téléphone non loin, pour en lire le SMS que j’ai reçu. Le nom de François s’affiche et je tomber sur son message qui m’ordonne de venir le rejoindre à la loge immédiatement. Pas de bonjour, pas de formule de politesse... Cette façon de faire a le bon de me mettre en rogne aussitôt. Je file dans la salle de bain pour me rafraichir avant de retourner danser, avec lui cette fois-ci apparemment.

Il ne fallait que quelques pas pour rejoindre la loge. Lorsque je passais la grande porte, l’odeur de vieux que j’avais connu pendant des années en vivant ici, me frappait à nouveau. Portant je saluais d’un simple signe de tête les personnes et autres porteurs de gènes que je pouvais croiser, gagnant en silence les étages supérieurs, pour trouver la salle de danse. Je pénétrais dans l’immense salle et mon regard tombait aussitôt sur François. Il se redressait et venait à ma rencontre, ouvrant la bouche pour une fois encore me dire quelque chose qui m’exaspérait au plus haut point, mais au bout de six ans... j’avais fini par ne plus me vexer, même si cela me donnait toujours autant envie de lui mettre une baffe sur cette gueule d’ange. « Pour une fois que celui-ci est intéressant ! » Dis-je après avoir levé les yeux au ciel. Il déposait un baiser sur ma joue, et je me laissais faire, retrouvant le sourire et oubliant rapidement ses agissements alors qu’il va m’annoncer une grande nouvelle au vu de sa joie non dissimulée. Je traversais la pièce à mon tour, pour aller poser mon sac à dos sur l’un des sièges. Attendant qu’il parle pendant ce temps, mais comme cela ne vient pas, je me tourne de nouveau vers lui, faisait un geste d’impatience tout en le fixant. Et là il crachait enfin le morceau. Mes yeux s’écarquillèrent en entendant le nom de Marie-Antoinette et bal masqué réuni dans une même phrase. En cet instant je devais être tout aussi excitée qu’il devait l’être. « Tu es sérieux ? » Demandais-je en portant mes mains près de ma bouche. Je voyais alors déjà une robe bouffante autour de moi, mais surtout une occasion de plus de pratiquer cette passion qui m’animait depuis mes quatre ans, la danse ! Un large sourire couvrait mes lèvres à présent. Je retirais mes chaussures pour être en chaussette et je m’approchais de lui, gracieusement, sur la pointe des pieds, comme si je portais des talons. Une fois près de lui, je faisais une révérence, toujours avec grâce, comme je l’avais apprise et même si je n’avais pas de robe sur moi. « Et bien mon cher, faisons ce qu’il vous plaira, je vous suivrez. » Dis-je en me redressant et posant mon regard sur lui.




Dernière édition par Earleen Norfolk le Lun 22 Fév - 0:36, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

François De Lafère
HELIOLITE
François De Lafère
∮ ARRIVÉE A PARIS : 14/02/2016
∮ PARCHEMINS : 70
∮ HUMEUR : Joueur

∮ PSEUDO : FOREVERTRY†

HELIOLITE


Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another. Ft. Earleen Empty
Sujet: Re: Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another. Ft. Earleen   Jeu 18 Fév - 22:24

+ Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another +
Earleen x François

Je passais le plus clair de mon temps entre la loge, mon appartement et l’université – quoi que cette dernière me voyait que quand j’avais un peu de temps devant moi. Mes études étaient en dent de scie depuis plusieurs années, heureusement pour moi, j’étais assez bon dans ce domaine pour me passer de certains cours. Tant que j’avais de bonne note lors de mes examens trimestriels, je me fichais pas mal d’aller dans des amphithéâtres plein de boutonneux. C’est donc en cette fin d’après-midi que je parcourais les dédales de couloir que possédait la loge. L’un des veilleurs le fit appeler dans son bureau, je ne perdis pas une minute pour rejoindre celui-ci. Généralement, je pénétrais dans cette pièce, soit pour une mission – soit pour subir une remontrance… espérons que ce soit pour la première. De tout façon, ces derniers temps, je m’étais calmer niveau connerie, cela ne pouvait être que pour une mission. Quelques minutes plus tard, je sortais avec une excellente nouvelle ! Je me hâtais de prévenir ma partenaire de saut, et amie via sms.

Le rendez-vous prit dans la salle de danse, je rends dans celle-ci. Je sais qu’Earleen ne devrait pas tarder, du moins si elle a son téléphone sur elle – bien évidement. Il me semble qu’elle était à l’appartement quand je suis parti après le déjeuner, elle passait ces journées dans l’immense chambre que j’avais fait transformer en salle de danse pour son anniversaire – enfin le notre puisque nous étions nés le même jour de la même année. Coïncidence ? Peut être pas, puisque nous étions tous les deux des porteurs de gène et qui plus est, partenaire de voyage dans le temps ! Une musique baroque en fond, je patientais sur l’un des canapés de la salle. Comme je l’avais prédit, elle arriva seulement quelques minutes après. Avec mon aplomb habituel, je la saluais à ma façon, ce qui la fit levée les yeux – et elle répondu. « Arrête, avoue-le, tu aimes recevoir mes messages ! » Je la taquine avant de lui annoncer la bonne nouvelle… enfin je la fais patienter, sinon cela ne serait pas drôle. Je finis par céder et lui révéler notre prochaine destination. Un bal masqué où la future Reine de France était présente, c’était une aubaine – surtout que nous étions deux fervents admirateurs de cette époque. Earleen semblait tout aussi heureuse que moi de cette annonce, elle s’empressa de retirer ses chaussures pour me rejoindre.

La jolie brune s’inclina devant moi, ce qui me fit sourire, puis je fis de même. « Mademoiselle, voulez-vous m’accorder cette danse ? » Je me redresse, puis lève mes deux mains au niveau de mon visage, paume face à Earleen. La jeune femme m’imite, mais nos mains ne se touchent pas – comme le veut la bienséance. Puis elle se décale, ma main gauche face à la sienne, nous tournons ainsi au rythme de la musique. Le port de tête bien droit, j’essaie de m’appliquer comme l’on me l’a enseigné. Je ne peux m’empêcher de faire une petite réflexion à ma partenaire « ça te change des pointes, miss brindille. » J’émets un petit gloussement, et ajoute : « je trouve que ce style te va beaucoup mieux. »  


✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
Revenir en haut Aller en bas

Earleen Norfolk
SAPHIR
Earleen Norfolk
∮ ARRIVÉE A PARIS : 13/02/2016
∮ PARCHEMINS : 135
∮ LOCALISATION : avec François dans un appartement bien trop grand pour deux
∮ PSEUDO : Oxalys

SAPHIR


Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another. Ft. Earleen Empty
Sujet: Re: Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another. Ft. Earleen   Lun 22 Fév - 0:44

dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another.
FRANÇOIS & EARLEEN
Après avoir été demandé par mon partenaire dans la salle de danse de la loge. Je me hâte à me rafraichir puis de parcourir à pied, les rues qui séparent l'appartement où je loge avec François, de la loge. Dans la rue plusieurs personnes s'étaient retournées sur moi, alors que j'étais encore en tenue de sport, mais très franchement, je n'en avais rien à foutre ! Comme toujours, cette odeur de vieux avait emplis mes narines, dès l'instant où j'avais franchi la porte de la loge, et l'odeur ne s'était estompé qu'à partir du moment où j'avais passé la porte de la salle de danse, ou l'odeur du cirage pour parquet prenait le dessus sur le reste. Mon regard rencontrait aussitôt François qui se levait pour venir à ma rencontre, et comme si son message n'avait pas déjà été suffisamment agaçant, il continuait de vive voix, comme si j'étais un simple chien bien éduqué qui répondait à tous ses souhaits. Oui, clairement j'avais envie de sentir la paume de ma main et mes cinq doigts venir à la rencontre de cette joue, mais voilà, six ans de vie quotidienne avec lui avaient réussi à me faire relativiser et surtout me retenir dans ce genre de pulsion. Il répondait sous ma réplique. Et je le regardais, incrédule. « Pourquoi est-ce que tu ne peux t'empêcher de tout rapporter à toi ? Non franchement, ne projette pas tes désirs ou tes envies sur moi... » Je lui tournais à présent le dos, et j’allais déposer mon sac à dos, au pied du siège dans lequel il était, il y a encore quelques secondes. J’attendais la suite, et surtout la raison de ma venue, surtout plus spécialement ici, dans la salle de danse, que nous n’avions pas fréquentée plus que cela, ces derniers temps, du moins, ensemble ! Seulement, les explications ne viennent toujours pas, je me retourne alors vers lui et pose mes mains sur mes hanches, en le regardant, lui faisant un regard insistant pour qu’il crache enfin le morceau. Et le verdict tombe enfin. Nous allons voyager pour le bal masqué de Marie-Antoinette, peu de temps avant qu’elle ne devienne reine de France avec son mari, le Dauphin. Sur l’instant, je n’en reviens pas vraiment. Je porte mes mains près de ma bouche, comme un geste de prière, alors que je ne suis pas catholique pour un rond.

Il n'en fallut pas plus pour que je retire mes chaussures, histoire de me préparer directement à la danse, et puisque je préférais de loin danser pieds nus - ou en chaussette, c'est la même chose, pied que cela glisse plus- je m'approche de François et je m'inclinais devant lui, dans une révérence qui se voulait la plus gracieuse possible, bien qu'elle faisait surement moins d'effet dans cette tenue. Pour ce genre de choses, les robes d'époque avaient nettement plus davantage ! Il m'imitait avant de m'inviter pour cette danse. « Avec plaisir. » Il levait alors ses mains au niveau de son visage, et j'en fais de même. Nous n'avons aucun contact, évidemment, la bienséance l'exige, c'est indécent de toucher l'autre. Dans une danse que je connais parfaitement, je me décale et tourne, sa main gauche face à la mienne, se touchant à présent. Petite courbette. Je fais attention à mon port de bras qui se veut haut, mais élégant, comme me l'exige la danse classique. C'est à ce moment-là qu'il me nomme miss brindille. Je fronce aussitôt les sourcils, perdant une nouvelle fois mon sourire. Même si sa phrase suivante sonne plus comme s'il voulait rattraper le coup avec un compliment.  « Avec toute la politesse qui m'habite, je tiens à vous informer que vous êtes fort désagréable aujourd'hui, Monsieur Tulipe. » Nouvelle courbette, face à lui cette fois, accompagnée d'un sourire alors que je le regarde dans les yeux. Il sait que je déteste qu'il m'appelle brindille, tout comme je sais qu'il déteste être appelé tulipe, c'est juste retour des choses, selon moi. « Cela dit, je vous remercie pour ce compliment, vous n'êtes pas si mal non plus. » C'est à mon tour de sourire, bien qu'au contraire de lui, je ne glousse pas comme une poule.

Je le regardais, en simple jeans et chemise, plus ou moins ouverte, et les manches repliées sur ses avant-bras. Alors que moi, j'avais une attitude des plus sportives avec mon leggins à motifs, une "sport bras" et un "pull-over  athlétique" sans manches et ouvert jusqu'à mes hanches. Ouais, même pour de la danse, j'arrivais encore à faire le constat qu'il avait et aurait surement toujours plus de classe que moi... Nous n'étions pas faits du même monde, et cela se ressentait clairement, de l'extérieur, tout comme de l'intérieur d'ailleurs ! Il avait cette assurance dont je manquais cruellement... Nous nous retrouvions de nouveau l'un face à l'autre, après un ou deux tours, faisant une nouvelle courbette. Mon pas s'accélérait légèrement, tandis qu'il était plus lent que moi, et que je le rattrapais pour revenir à sa gauche. « C'est tout de même dommage que tu ne sois pas avec tes collants. » Je me pinçais les lèvres, pour ne pas rire, car il était, à mes yeux, bien plus élégant en vêtements du vingt et une nième siècle qu'avec des collants du XVIIIe siècle. Après tout, il avait tout fait pour m'énerver jusque là, c'était donc à mon tour de rire un peu.


Revenir en haut Aller en bas

François De Lafère
HELIOLITE
François De Lafère
∮ ARRIVÉE A PARIS : 14/02/2016
∮ PARCHEMINS : 70
∮ HUMEUR : Joueur

∮ PSEUDO : FOREVERTRY†

HELIOLITE


Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another. Ft. Earleen Empty
Sujet: Re: Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another. Ft. Earleen   Mar 23 Fév - 23:20

+ Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another +
Earleen x François

J’admirais le parquet flamboyant de la salle de danse de la loge, le service d’entretien de la loge devait leur coûter une fortune vu la surface du bâtiment ! Enfin, ce n’était qu’un questionnement inutile pendant que j’attendais l’arrivée de ma partenaire. Ce qui ne fut pas très long, nous avions la chance de vivre à quelques pas de la loge – enfin je devrais dire merci papa d’avoir autant de bien immobilier un peu partout en France – donc nous étions rapidement sur les lieux en cas de besoin. Je reluquais Earleen alors qu’elle franchissait les portes de la salle – vêtue de ses vêtements de sport – il faut dire qu’elle n’était pas désagréable à regarder. Cette jolie brune est tout à fait mon style de fille, en réalité, mais cela ne m’a jamais traversé l’esprit. C’était comme si, le jour où l’on nous a collé l’un avec l’autre, je ne l’a voyais plus comme une « cible » potentiel. Il faut dire que c’est assez galère de sortir avec sa partenaire de saut – et le jour où il y a rupture, c’est la cata ! Pourtant, je ne dis pas que si nous n’avions été que des simples voyageurs… je me serais bien laissé tenter. Trève de bavardage, je ne perds pas une seconde pour la rejoindre.

Encore et toujours des petites réflexions, mais au final ce genre d’échange montre l’affection que l’on a l’un pour l’autre. Même si nos débuts ont été difficiles, aujourd’hui je ne changerais de coéquipière pour rien au monde ! Nous avions notre façon à nous de « gérer » nos caractères respectifs. Je ne relève pas sa nouvelle réflexion vis-à-vis de mon égo surdimensionné et la laisse déposer ses affaires. Je continue de la faire languir, car je sais qu’elle va apprécier la nouvelle. L’époque, un bal, et les personnalités présentes, le tout est un mélange détonnant ! En deux-trois mouvements, elle me rejoint au centre de la pièce. Je lance la musique grâce à la télécommande, et la glisse dans la poche arrière de mon jeans. Elle s’incline, et je fais de même. La danse commence, et comme le veut la bienséance, aucun contact physique. Je me tiens droit, mais je ne peux m’empêcher de regarder Earleen dans les yeux. Nous continuons de danser au rythme assez lent de la musique d’époque, puis c’est plus fort que moi, il faut que je l’ouvre. Je taquine donc la jolie brune qui réplique aussitôt m’affublant de ce surnom horrible qu’elle et mon cher cousin ont trouvé avec une recherche très élaboré… Fanfan la Tulipe, sérieusement ? Cette fois-ci, c’est moi qui lève les yeux au plafond. Cette amitié entre eux m’exaspère déjà au plus au point, il a fallut qu’ils me surnomment pareil. Après cette infâme « petit nom » elle me retourne le compliment.  Cette fois-ci, je me contentais d’un clin d’œil pour réponse.

Nous continuons de danser, par dos à dos, ou face à face, mais toujours la lenteur de la musique. Earleen accélère le pas, ce qui créé un léger d’décalage entre nous, mais elle se rattrape. Puis c’est elle qui reprit la parole, me titillant sur le fait que je devrais porter des collants lorsque de ce fameux bal et qu’il était dommage que je n’en ai pas sur moi ce jour-ci. « Je suis terriblement sexy en collant, peu de personne savent le porter comme moi. C’est dans les gènes mademoiselle Norfolk. » J’étais bien foutu, il faut se l’avouer, j’avais hérité des gènes des de Beauvilliers et je savais en jouer. La musique se stoppa, et je m’arrêtais face à Earleen, un rictus au coin des lèvres. Je fis de nouveau une révérence pour terminer cette danse, puis en relevant la tête, je rajoute : « et ne me mens pas, je t’ai déjà vu me mater le derrière quand je porte ces fameux collants. » Si elle pensait me vexer sur ce coup-là, c’était rater. S’il était bien une chose qu’elle ne pouvait pas critiquer c’était bien mon physique. Je posais un regard sur le corps de ma partenaire – si peu vêtue au final – et ajouta : « Par contre, pour vous madame, c’est vraiment dommage que les robes d’époques cache autant de peau. » Je me pinçais la lèvre inférieur entre les deux, et esquissa un sourire.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
Revenir en haut Aller en bas

Earleen Norfolk
SAPHIR
Earleen Norfolk
∮ ARRIVÉE A PARIS : 13/02/2016
∮ PARCHEMINS : 135
∮ LOCALISATION : avec François dans un appartement bien trop grand pour deux
∮ PSEUDO : Oxalys

SAPHIR


Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another. Ft. Earleen Empty
Sujet: Re: Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another. Ft. Earleen   Dim 6 Mar - 13:40

dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another.
FRANÇOIS & EARLEEN
Il n’y avait rien d’extraordinaire en soi dans notre quotidien. Mise à par les voyages dans le temps, que les personnes normales jugeaient tout bonnement impossible. Il y a sept ans de cela, j’étais dans le même cas de figure, je pensais ce genre de choses parfaitement impossible, et pourtant ! Et pourtant... Les voyages rythmés mes journées, même si je n’avais plus autant besoin d’elapser qu’au début, les choses s’étaient tassées d’elles-mêmes et pour la loge aussi. François et moi avions vingt-quatre ans maintenant, et à présent, les plus jeunes étaient bien plus sollicités que nous pour des missions. Bien que nous avions toujours notre petite séance quotidienne histoire de garder la forme, mais ça n’allait pas plus loin depuis quelques mois. Alors oui, quand mon partenaire et colocataire m’avait donné rendez-vous dans la salle de danse de la loge. J’avais très vite compris qu’il allait y avoir du mouvement pour nous, car le connaissant et vu son amour pour la danse -bien qu’il n’était pas un mauvais danseur- ce n’était pas seulement pour me faire plaisir.

Le silence retombe doucement, alors que nous nous concentrons à présent dans notre danse. Dos à dos, face à face, une fois ce tenant la main, mais ce n’est plus le cas la fois d’après. J’accélère comme le veux la danse, pour faire le tour de lui, qui est au ralenti, mais comme il reste sur place, il fait demi-tour bien plus rapidement que moi, je rattrape sa main qui m’attends de l’autre côté, rendant la danse de nouveau très fluide. Comme c’est presque terminé, j’ouvre à nouveau la bouche pour lui parler des collants qu’il devra porté pour cette fameuse danse, ou plutôt époque, puisque c’est elle qui exige le port des collants pour les hommes. Il me répond alors d’une façon qui est typiquement lui, ou typiquement De Beauvillier, difficile de dissocier l’un de l’autre. Bien qu’Eliott ne soit pas du même acabit alors qu’il est le cousin de François. Donc de la même famille. Cela dis, il n’avait pas totalement tord, il fallait avouer que tout ce que porter ce mec, ça lui allait comme un gant ! Il y a se genre de mec, qui peut porté n’importe quoi, et qui pourtant à de l’allure, François faisait partie de cette catégorie. Je me demandais même parfois si un sac poubelle aller l’habiller correctement, mais au fond de moi, j’avais cette petite voix qui disait c’est évident ma fille !

La fin de la musique annonçait que la danse était terminée également. J’étais face à face avec François et il à présent il m’accuser de lui avoir reluqué les fesses et me demandait de ne pas mentir, car il m’avait déjà vu le faire. Je croisais les bras sur ma poitrine, fronçant les sourcils. « La dernière fois que je l’ai fait, je me suis surtout dit que votre fessier n’était pas assez musclé pour justement paraitre moins ridicule, monsieur De Lafère ! » ET TOC ! Évidemment, je ne le pensais pas, enfin pas totalement, certes il n’est pas désagréable à regarder, en même temps, ce n’était pas un mythe que cette famille de mâle porteur de gènes étaient les plus canon de tous parmi non. Mais après tout il y a également une histoire à propos des saphirs, comme quoi ils seraient d’une beauté hors du commun et dépassant celle des autres porteurs de gènes... hors je trouve qu’il n’y a pas plus commun que moi, sans parler du fait que certes, je suis une brune aux yeux bleus, mais je suis maigrelette, je n’ai pas de forme, mis à part peut-être un peu de fesses, mais c’est tout, le suis plates comme un bâton de glace au niveau de la poitrine et je dirais même que ce qui me donne un tant soit peu de force, c’est la musculature que j’ai acquise grâce à ma pratique intensive de la danse. Il me sort de mes pensées en avouant qu’il trouve dommage que les robes de cette époque cachent autant de peau. « Tu parles, il ni a rien à montré à par des os... autant les garder caché ! » Ce n’était pas un scoop que je me trouvais des plus banales et inintéressante, François y était habitué au bout de sept ans.  Un soupir traverse mes lèvres, mais mon regard fixe toujours les yeux du jeune homme. « Une autre ? » Je lâche un sourire, histoire de passé à autre chose et ne pas parler de moi pendant des lustres, chose dont j’ai une sainte horreur.


Revenir en haut Aller en bas

François De Lafère
HELIOLITE
François De Lafère
∮ ARRIVÉE A PARIS : 14/02/2016
∮ PARCHEMINS : 70
∮ HUMEUR : Joueur

∮ PSEUDO : FOREVERTRY†

HELIOLITE


Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another. Ft. Earleen Empty
Sujet: Re: Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another. Ft. Earleen   Lun 7 Mar - 22:36

+ Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another +
Earleen x François

La danse est un art, tout comme la peinture ou la musique. J’apprécie un beau ballet quand il est bien construit, et surtout si la musique est belle… mais après quand il s’agit de danser, c’est beaucoup moins plaisant pour ma part. Je ne suis pas médiocre, j’ai tout ce qu’il faut pour être un bon danseur : la grâce et l’agilité, mais ce n’est pas ma came comme on dit. En fait, il n’y a pas de but précis dans la danse – pour moi, il me faut toujours un objectif, comme gagner un combat. Même si je n’ai pas plus d’affinité avec la danse, cela me donne tout de même du plaisir de danser avec Earleen. Et puis là, je n’ai rien à lui reproché, Leen s’y connait bien plus que moi en danse, et elle a plus d’expérience. Parfois, c’est même elle qui mène le duo ; mais ça fait du bien de laisser l’autre diriger de temps à autre.

La musique guide nos pas, nous dansons comme on nous l’a apprit, suivant chaque pas, chaque tempo, chaque gestuelle qui correspond à cette danse d’époque. Alors que la musique arrive à sa fin, Earleen me taquine sur les collants que je devrais porter pour cette mission. Si certains voyageurs ont une aversion pour les costumes d’époques, ce n’est pas mon cas ! En même temps quand on a ma morphologie, tout me sied à merveille. Les dernières notes se jouent, et je salue ma partenaire avec une révérence pour clôturer cette danse. Je ne peux m’empêcher de taquiner Earleen sur ce fameux port de collant. Sa réflexion me fait rire, la cause ? Me dire que mon fessier n’est pas assez musclé est vraiment une blague ! L’escrime est un sport qui demande beaucoup d’appuis sur les jambes, et mes fesses sont en bétons. « Tu dis ça, parce que tu veux venir les toucher. Ne t’en prive pas, si tu en meurs d’envie ! » Répondis-je en relevant les sourcils. Je la nargue un peu en tournant autour d’elle, parcourant du regard le corps de ma partenaire. Puis, je lui indique qu’il est fort dommage que les robes de l’époque cachent un peu trop de chair à mon gout. Sa réaction fut de me dire qu’elle n’avait rien à montrer de toute façon… je lève les yeux au ciel en ajoutant : « Earleen, Earleen… pourquoi fait-il que tu te dénigre ? S’il y avait des filles obèses en danseuse étoile, ça se serait ! » Je m’arrête devant elle, et plonge mon regard dans le sien. Un sourire amusé se dessine sur mes lèvres, puis baisse les yeux sur sa poitrine et ajoute tout en m’écartant - au cas où elle décide de me frapper : « Je trouve que t’es plutôt bien gaulée »

Puis elle finit par abandonner, et me propose une autre danse. « Avec plaisir, mademoiselle Norfolk. » J’attrape la télécommande dans ma poche arrière, et change de musique. Je reprends ma place, et me met en position. « Une petite dernière, ensuite, nous devons essayer nos costumes pour l’occasion ! » Face à Earleen à nouveau, je lui souris pour détendre l’atmosphère et reprendre une nouvelle danse toute en légèreté.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another. Ft. Earleen Empty
Sujet: Re: Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another. Ft. Earleen   

Revenir en haut Aller en bas
 
Dancing with the feet is one thing, but dancing with the heart is another. Ft. Earleen
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
INTO THE PAST ⌛ ex hoc momento pendet aeternitas :: 1er arrondissement :: La loge de Newton :: Le salon de danse-
Sauter vers: